Is there anything wrong with the English version of Cameroon's national anthem? This question is simply a prompter, a call for a look at the issue from the standpoints of professional translation and translation scholarship, taking into account the parameters of equivalent sense effect at micro-textual and macro-textual levels.
Anyhow, dixit Nug Bissohong (http://www.aeud.fr/Thomas-Theophile-Nug-Bissohong.html): "...nos députés ont [...] adopté en 1978, comme « version anglaise » de l’hymne national, un texte différent, au motif incompréhensible que le texte français ne pouvait pas être « traduit littéralement parce qu’il est une œuvre poétique interprétée en musique »…
Further on, he observes as follows:
""Nous ne pouvons pas, hier comme aujourd’hui, prétendre faire de l’unité nationale un idéal essentiel pour notre société politique, que la Constitution proclame du reste « une et indivisible » (Article 1, alinéa2), et nous côtoyer tous les jours en chantant simultanément des versions de l’hymne national qui n’expriment pas une même vision du monde, un projet commun de vie. Les intérêts politico-administratifs et particuliers, auxquels le port du manteau de l’identité francophone, anglophone ou ethno-tribale donne prioritairement accès chez nous, semblent avoir pris le pas sur la recherche du bien commun national."
Elsewhere (http://www.leffortcamerounais.info/2010/06/dr-thomas-theophile-nug-enseignant-les-paroles-dun-hymne-national-sont-quasi-sacr%C3%A9es-.html), he is even more precise:
"La même Assemblée [...] a également adopté en 1978 un texte manifestement différent du précédent comme « version anglaise » de notre hymne. Ce texte a été écrit par Bernard Fonlon au moment de la Réunification en 1961 et n’a en commun avec l’autre que le seul premier vers qui sert de titre à tous les deux.
La version anglaise n’est donc pas une traduction de la version française, comme peut le constater même un élève moyen de nos écoles primaires bilingues... Elle n’est non plus une adaptation car on ne peut pas vraiment dire que l’esprit d’ensemble soit sauvegardé. L’évocation du Chari, du Moungo, de la Boumba et du mont de Buéa au niveau du second couplet, par exemple, est l’indice d’une « immersion géopolitique dans le Cameroun profond », pour reprendre les termes du Professeur Jacques Fame Ndongo qui m’a fait l’agréable surprise et l’honneur de préfacer mon livre. Cette immersion, je m’en tiens à cet exemple très significatif, est totalement absente dans la version française, de telle sorte que les habitants de n’importe quelle contrée du monde pourraient bien chanter cette version en substituant au nom « Cameroun » du premier vers celui de leur propre pays."
Surprisingly, mostly French-speaking Cameroonian intellectuals seem to have been worrying so much about the English text!!! Besides, translation scholars and professionals, with very few exceptions (including Adeline Mbenkum and Lawrence Enongene) have tended to remain silent on this issue.
This morning, I simply had to react as follows to a questionnaire on this issue:
"Je trouve que la version anglaise est bien une traduction-adaptation ou 'tradaptation' (suivez mon regard). La proposition d'une retraduction fondée sur le seul argument de la non-correspondance linéaire au texte français ne me parait guère nécessaire ni prioritaire, du moment que : (1) la version anglaise, au plan macro-textuel, atteint (parfois mieux) les objectifs voulus par les auteurs du texte français; (2) les récepteurs avertis ne s'en plaignent pas outre mesure. Sans doute faudra-t-il plutôt penser à arrimer le texte original au texte anglais ou bien à faire comme en Espagne..... ?"
This is an opinion, which does not in any way mean to refute the need for new translations of old texts wherever this is justified....
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